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Rolex Sea-Dweller

Les origines de la lignée Sea-Dweller

Dans le courant des années 60, les compagnies pétrolières ont déjà commencé à se tourner vers l’exploitation offshore.

A l’époque, la plongée sous-marine est en pleine révolution technique avec l’usage de mélanges gazeux qui permettent de repousser encore plus loin les limites humaines.

Dans le monde de la plongée industrielle profonde, une entreprise française fait alors figure de pionnière : la COMEX (Compagnie Maritime d’Expertise).
Créée à l’initiative d’Henri Germain Delauze, cette société a développé une expérience et un savoir-faire uniques en matière de plongée à saturation.

Si la COMEX fabrique une partie de ses instruments, l’entreprise est toutefois confrontée à des difficultés d’équipement de ses professionnels.

Non seulement les montres de plongée alors disponibles ne sont pas toujours capables de résister aux nouvelles profondeurs désormais atteintes.
Mais la plongée à saturation pose également des problèmes inattendus.

Sous cloche, l’hélium employé pour aider le plongeur à respirer sous pression pénètre en effet systématiquement dans le boîtier des montres.

Lors de la décompression en chambre hyperbare, la surpression de la montre éjecte le verre qui n’est pas conçu pour résister à une pression interne.

Informées du problème, deux marques suisses particulièrement à la pointe en matière d’étanchéité développent alors un partenariat avec la COMEX : il s’agit de Rolex et d’Omega.

Cette dernière, après quatre années de développement, lance en 1970 une montre totalement inédite et étanche à l’hélium : la Seamaster 600 Ploprof,

La réponse de Rolex ne se fait pas attendre. Optant pour une voie différente de celle d’Omega, la marque commercialise en 1971 sa première montre de plongée équipée d’une soupape à hélium brevetée : la Sea-Dweller 1665.
Rolex vient de donner naissance à l’une de ses gammes de montres de plongée les plus mythique.

Rolex Sea-Dweller 16600 : un boîtier étanche à 1.220m

Lancée à la fin de l’année 1988, la référence 16600 – également nommée Rolex Sea-Dweller 4000, est la troisième génération issue de la lignée des grandes plongeuses de la marque, après la réf. 16660 et la toute première 1665.

Disposant d’un design proche de sa sœur Submariner contemporaine, elle s’en distingue toutefois par un boîtier épaissi capable de résister à une profondeur de 4.000 pieds, soit près de 1.220 mètres.

Pour parvenir à ce résultat, Rolex a discrètement renforcé les points fragiles ou susceptibles de déformation : glace, carrure et fond de boîte.
L’ensemble de la construction gagne ainsi quelques millimètres de hauteur.

Si de face, la Sea-Dweller et la Submariner paraissent quasiment identiques, au poignet, la différence demeure bien réelle.

La 16600 se positionne plus haut et se fait notamment un peu plus sentir au niveau du poids (144 grammes contre 134 grammes pour la Submariner 16610).

Autre particularité de la 16600 propre à la lignée Sea-Dweller : son fond de boîte qui présente le marquage Rolex Oyster – Original Escape Valve Gaz alors même que la plupart des autres montres de la marque n’affichent en règle générale aucune mention.

Celle-ci rappelle à son propriétaire la spécificité de ce boîtier Oyster exceptionnellement équipé d’une soupape à hélium.
Réalisée en titane, cette valve est placée à gauche, au milieu de la bande de carrure, effleurant à peine le bord du boîtier.

D’une surface micro-billée, sa construction diffère de celle des premiers modèles mais reste assez similaire dans son principe de fonctionnement.

Un ressort comprime un joint circulaire qui empêche l’eau de pénétrer à l’intérieur du boîtier. Lorsque la pression interne est trop élevée par rapport à la pression externe, la tension du ressort est calculée pour libérer automatiquement l’hélium.

Disposant de la célèbre couronne Triplock à 5 joints, la Rolex Sea-Dweller 16600 est également équipée du bracelet Oyster.

Celui-ci est réalisé dans le même acier 904L que le boîtier, un alliage choisi pour son haut niveau de résistance à la corrosion.

Il dispose d’une rallonge dissimulable dans la boucle, fournie en deux tailles, qui permet de modifier la longueur du bracelet selon que la montre est portée normalement ou bien sur une combinaison de plongée.

Les séries antérieures à 2003 bénéficient de cornes percées qui permettent d’enlever facilement le bracelet pour installer, par exemple, un bracelet NATO.

Le cadran intemporel des Submariner

Côté cadran, on retrouve tout ce qui fait l’identité des montres de plongée Rolex – en particulier du style Submariner : excellente lisibilité, construction équilibrée et design intemporel.

Le cadran noir laqué accueille des index appliqués en or blanc dans lesquels a été déposée une substance luminescente.

Jusqu’en 1998-1999, il s’agissait de tritium, une matière radioactive dont la présence était indiquée au côté de la minuscule mention Swiss à 6h via le marquage T<25.

Conformément à la législation, ce dernier stipulait à l’époque la quantité maximale de radioactivité autorisée et employée : moins de 25 millicuries de tritium.

La marque est ensuite passée à la Super-LumiNova, une matière au vieillissement plus stable et non-toxique.

Pour résister aux fortes pressions sous-marines, la montre est équipée d’une épaisse glace en saphir de près de 5 mm d’épaisseur !

Toujours côté verre, la 16600 présente la particularité de disposer d’un verre saphir sans loupe Cyclope.

Un détail qui rend cette montre plus discrète et plus attractive pour ceux qui n’apprécient pas ce signe caractéristique de la marque.

La Sea-Dweller est par ailleurs équipée de la classique lunette tournante unidirectionnelle à insert en aluminium.

Fiable, robuste et précise grâce à ses 120 clics, cette lunette est d’une réalisation impeccable.

Un chronomètre de haute précision

Pour motoriser la Sea-Dweller 16600, on retrouve le calibre star des mouvements automatiques de la marque : le Rolex 3135.
Ce calibre constitue d’ailleurs l’une des principales différences entre la 16600 et son ancêtre, la 16660, qui était également étanche à 1.220 mètres mais équipée du Rolex 3035.

Lancé en 1988, la même année que le nouveau boîtier de la Sea-Dweller, le calibre Rolex 3135 est toujours employé par la marque sur ses montres actuelles.

Fonctionnant à la fréquence de 28.800 alternances/heure et doté de 31 rubis, ce mouvement est équipé d’un balancier à réglage inertiel et bénéficie par ailleurs du remarquable savoir-faire de la marque en matière de réglage de haute précision.
La meilleure preuve reste encore le résultat obtenu par le calibre ici testé : un peu moins d’une seconde d’avance par jour sur le chrono comparateur !

La montre dispose d’ailleurs du titre de Chronomètre attribué par le C.O.S.C. au terme de quinze jours d’essais.

Pour terminer, signalons que ce calibre bénéficie d’un changement de date à saut instantané, d’une réserve de marche de 50 heures ainsi que d’un utile stop-seconde pour la mise à l’heure.

Bref, une mécanique qui a depuis longtemps démontré ses qualités de haute précision, de grande fiabilité et de pérennité !